Je fais un burn-out parental.
Ce matin, je n’ai pas réussi à me lever.
Je vous préviens, il n’y a ni humour ni bienveillance dans cet article.
1. Fatigue
C’est, parait-il, la première phase. L’épuisement. Ça fait des semaines que ça dure, que j’ai de plus en plus de mal à me lever le matin. Mais bon, voilà quoi, une petite fatigue qui dure, c’est vrai que je me couche trop tard… ça va passer… je vais faire une cure de fer… De magnésium, aussi…
Ce matin, je n’ai pas réussi à me lever. Sauf que je n’avais pas tout à fait le choix, voyez-vous. Alors j’ai mis des legos par terre dans la chambre pour les enfants qui réclamaient mon attention, et je me suis recouchée
2. Irritabilité
Est-ce lié à la fatigue ? Je suis devenue l’impatience incarnée. D’humeur exécrable avec mon mari et mes enfants, j’ai des épisodes d’agressivité envers eux tous les jours, sans exception. Je ne me reconnais plus, parfois, comme si cette violence ne m’appartenait pas vraiment. À vouloir que mes enfants me laissent tranquille, puis à les rassurer, puis à crier, puis à m’excuser je les aime c’est pas leur faute… Allez, ça va passer… Je vais travailler sur moi, je vais faire des efforts. Demain je serai une meilleure mère, une meilleure épouse, je vous le promets…
Belles promesses en l’air.
Il y a deux jours j’ai insulté mon mari au point que je me demande sincèrement combien de temps notre mariage va encore durer.
3. Distanciation
La deuxième phase. Me couper des émotions, les miennes et celles de mes enfants.
Aujourd’hui, alors que mon fils pleurait, je me suis cachée sous la couette.
4. Automatisme
Pas la peine d’appeler les services sociaux, hein. J’ai nourri mes enfants. C’était même bio. J’ai fini par sortir de sous la couette pour les empêcher de s’entretuer à coups de legos. Je me suis occupée d’eux. Même si on n’est pas sortis de la journée, j’ai ouvert la porte du jardin pour les laisser s’ébrouer à détruire une nouvelle parcelle de notre pelouse.
Tout en menaçant mon mari par sms pour qu’il rentre du travail le plus tôt possible, et en négligeant les multiples sollicitations non vitales de mes enfants.
5. Partir
Je ne sais pas trop où j’en suis dans les phases officielles de ce rouleau compresseur de burn-out. Tout ce que je sais, c’est que là, j’ai juste envie de partir. Ça fait un petit moment que je fantasme des ruptures avec ma vie actuelle. J’essaie dans ma tête de trouver un moyen de partir très loin, très très loin de mon rôle de mère. Sans faire souffrir mes enfants, car malgré la distanciation, j’ai parfois des sursauts de connexion avec eux.
Donc je reste.
6. Je ne veux voir personne
Ça va toujours mieux après une après-midi avec une copine, allez, il suffit de recharger mes batteries émotionnelles, de remplir mon réservoir affectif de rigolades compréhensives entre amies. C’est un mauvais cap à passer, on connait tous des jours sans, ça va aller mieux en discutant avec d’autres mères qui savent à quel point c’est dur.
Ce matin, une copine m’a envoyé un message pour me proposer qu’on se voie cet après-midi. D’ordinaire, je me serais jetée sur cette main tendue. Aujourd’hui, pour la première fois, j’ai décliné l’invitation providentielle. Trop fatiguée pour affronter le sac à préparer sans rien oublier, le bus, les murets à grimper…
7. Je ne veux parler à personne
J’ai assez honte comme ça. Je me sens assez une merde comme ça.
Cet article n’est pas un appel à l’aide. Merci de me laisser tranquille. Je vais m’en sortir !
Et merci de garder vos conseils pour vous.
Pas la peine de me dire que ça ira mieux après une bonne nuit de sommeil. J’ai passé mes vacances à faire la grasse-matinée dès que j’en avais l’occasion.
Pas la peine de me suggérer d’arrêter le gluten et de me mettre au cru, je n’ai pas besoin d’une nouvelle injonction à la con pour être mieux dans mes baskets.
Pas la peine de me dire que je suis une mauvaise mère, je le sais déjà.
Pas la peine de me dire que je suis une bonne mère, je n’ai plus envie d’être une bonne mère.
Le premier qui me dit que c’était prévisible avec mes lubies de maternage, d’allaitement, de cododo, de parentalité positive… je lui colle une tarte et je l’enjoins à ne jamais revenir sur ce blog.
8. Ce n’est pas une dépression
Je n’ai pas perdu ma joie de vivre : mon mal-être est concentré sur mon rôle de mère. Dès que mon mari sort avec les enfants et que je me retrouve seule au calme, je respire. Dès qu’ils dorment, je retrouve passion et énergie pour mes projets créatifs et professionnels… et je me couche trop tard, donc, alimentant le cercle vicieux de la fatigue… Pas la peine de me dire de me coucher plus tôt et de sacrifier ainsi mes quelques heures de temps pour moi par jour. Merci. Ce serait ne vraiment rien comprendre au burn-out parental.
C’est moche, hein ?
9. Progression
C’est allé en crescendo, une chute lente, des jours mieux, des rechutes… Depuis la naissance de mon premier enfant, je le vois venir. Je suis juste allée trop loin, persuadée que j’étais de pouvoir m’en sortir sans aide. L’équilibre s’est brisé.
Cette fois-ci, ce n’est pas un petit déséquilibre passager. C’est une vraie cassure.
10. La honte et la culpabilité
Je ne développe pas. C’est évoqué entre toutes les lignes de cet article. C’est le point central de toute cette histoire.
Je crois que j’ai même dépassé le stade de la culpabilité de la mère ignoble que je suis devenue, pour en venir à vous écrire tout ça.
Conclusion : mettre des mots sur le burn-out parental
Aujourd’hui, j’ai regardé en face le fait que ça n’allait pas du tout, depuis trop longtemps, et trop intensément. J’ai fait une recherche sur internet, j’ai regardé des vidéos, j’ai beaucoup pleuré en admettant que je vivais bel et bien un burn-out parental. Je coche toutes les cases.
Voici mon burn-out maternel. J’aurais dû le voir venir. J’ai ignoré. J’ai contrôlé. J’ai minimisé.
Je ne supporte plus mon rôle de mère. Ce n’est plus « parfois » (comme j’en ai déjà parlé dans ma vidéo 10 Arnaques de la maternité). C’est tout le temps.
Ça va aller mieux, maintenant que je peux le regarder en face, et que j’accepte que ce n’est pas une énième résolution pour être une meilleure mère (« demain c’est promis ») qui va m’aider à aller mieux
C’est l’article écrit le plus rapidement de l’histoire de ce blog. Je le poste rapidement avant que je ne me ravise et que ça aille « mieux ». Je l’ai écrit pour les autres parents en burn-out. Vos témoignages sont les bienvenus. Par contre, gardez vos conseils et vos gentilles sollicitations pour vous, ça risquerait de m’énerver, et je suis assez sur les nerfs comme ça en ce moment.
Je reviens vite avec de nouvelles blagues :-)
Mise à jour : il y a maintenant une suite… Sortir du burn-out maternel : mon expérience
Et en chanson, avec un peu plus de recul et d’humour : Burn-out parental, des clés spirituelles pour en sortir
Bonjour, c’est exactement ce que j’aurai pu écrire je pense être dans le même cas un vrai cercle vicieux, le soir en étant seule on se persuade que demain c’est décide on mettra tour en oeuvre pour que ça aille et puis voilà énième échec… Je me demande surtout comment ça se soigne surtout que je vis loin des proches donc pas moyen de faire garder les enfants pour souffler.. Courage a vous
Merci, courage à vous aussi. J’ai surtout l’impression qu’il est très difficile d’en sortir seule… C’est cette vidéo que j’ai vue cet aprèm qui m’a fait prendre conscience de ce que je vivais, et suite à laquelle j’ai pu mettre des mots… Ils donnent des pistes pour s’en sortir https://www.youtube.com/watch?v=dd9UvoBnmk4
Merci
<3
Merci d’avoir écrit ce billet
Merci d’avoir mis les mots sur quelque chose de si difficile à vivre et tellement incompréhensible pour l’entourage. Je me retrouve dans ces quelques lignes. Vraiment merci.
Bonjour
J’ai vécu la même chose. Mais je m’en suis aperçu trop tard. Parce que j’étais trop exigeante envers moi même dans mon rôle de mère. Je voulais trop bien faire. C’était juste impossible. Moi aussi j avais besoin de respirer. J’ai trouvé de l’oxygène dans l’amour extraconjugal. Ça m’a coûté très cher, au delà de ce que vous pouvez imaginer. Votre article m’a bcp touchée. Ça remue tellement de choses en moi. On aurait sûrement bcp de choses à partager. Merci pour votre écrit.
Nathalie
Sensation d’étouffer, besoin de changer, de partir, d’envoyer tout balader, de casser toutes les règles après s’être enfermée inconsciemment dans un tas d’exigences et de perfectionnisme… Jusqu’à peut-être faire du mal autour de soi sans le vouloir… Comme je comprends ! Merci pour votre commentaire, j’espère que vous avez trouvé l’apaisement <3
C’est tellement ça … merci de le mettre en mot, je me sens moins seule (pas moins coupable ou honteuse hein, faut pas pousser pour l’instant lol). Combien de fois j’ai élaboré les scénarios du « partir loin » en me persuadant que ce serait le mieux pour tout le monde, seule dans le salon le soir (la nuit ?) parce que c’est le seul moment où c’est calme et sans contrainte. À l’étranger, sans famille ni amis proches près de moi, c’est tellement dur parfois. Mais …. la petite dernière commence la preschool dans 2 semaines, et (horrible mère que je… Lire la suite »
Bonjour ,
Je vis moi aussi à l’étranger sans famille ni amis proches , un bébé de 10 mois et pas de travail pour être quelqu’un de plus qu’une maman. Si vous voulez qu’on s’écrive pour partager nos expériences je vous donnerai mon adresse émail .
A bientôt ,
Angélique
Merci pour ce commentaire. Oui, ça fait tellement de bien de savoir, de lire, de comprendre qu’on n’est pas seules. On est nombreuses à nous retrouver dans cette situation, que nous avons choisi pourtant (et que pour ma part je ne regrette jamais), de vivre loin de nos proches… Mais nous ne sommes pas faites pour vivre en huit-clos avec des enfants… ça ne se fait pas du jour au lendemain, mais je l’expérimente depuis que j’ai écrit cet article : on peut aller mieux, petit à petit, en prenant conscience de certaines exigences intérieures en contradiction avec notre bien-être,… Lire la suite »
Je me rends compte en lisant que je coche aussi toutes les cases… Merci de m’aider à réaliser ce que je vis et nie depuis des mois. Je vais regarder la vidéo pour avoir des pistes pour en sortir…
Je sais que vous ne le croirez pas pour le moment mais vous ÊTES une bonne maman. Courage et pleins de choudoudous ❤ !
Merci Gaëlle :-) C’est la première étape, mais fondamentalement, ne plus nier, et accepter qu’on a certainement besoin d’aide :-) j’espère que vous avez avancé dans votre cheminement depuis votre commentaire <3
J ai connu ca quand mon fils avait 5 ans. Quand j ai realise. J ai decide d arreter de croire au mythe de la mere parfaite. De me donner le droit de ne pas etre parfaite. J ai stoppe tout ce qui n etait pas necessaire et j ai pris du temps pour moi. Ca s est ameliore petit a petit. La petite enfance est une periode tres difficile mais limitee. Courage ils vont grandir. Ils prendront de l autonomie. Ca ira mieux un jour.
Merci Anne :-) Oui, ça ira mieux ! Y a-t-il des périodes faciles ?? ;-)
J’ai connu. Des fois, je me demande si j’en suis sortie complètement. C’était il y a 3 ans maintenant. Un jour on se rend à l’évidence. Alors qu’on connaît le sujet, les signes. Pour les autres. Mais non en fait. Ça peut arriver à tout le monde.
Gros, mais alors vraiment, gros hug, celui qui réconforte, celui qui fait lâcher la pression.
Bonne continuation
Merci Virginie :-) C’est ça, lâcher la pression <3
Je vis tout à fait la même choses et pourtant je n’ai que 2 enfants 16 et 5, ça devrait aller je me dis tout le temps. La culpabilité est le pire, en effet. ça se double d’un burn out professionnel aussi, aoutch….. la perte du lien affectif, je m’y retrouve aussi, c’est ce qui fait le plus peur, pour moi en tout cas En juillet, ça a atteint des sommets. Je me suis dit qu’il fallait que je réagisse avant de me retrouver à l’hosto ou à frapper ma fille…. ou je ne sais quoi encore d’horrible…. Depuis je… Lire la suite »
Merci pour votre commentaire Babou. Moi aussi je n’ai « que 2 enfants », mais le burn-out n’est pas une question de nombre d’enfants, on peut même le traverser avec un seul. C’est le plus terrible, la perte du lien affectif, c’est ça qui m’a poussé à vraiment réagir, à accepter que j’avais besoin d’une aide extérieure et neutre, que j’avais envie de sortir du burn-out même si j’ai tellement touché le fond que je n’avais envie de rien, pas même d’aller mieux, en fait… Courage à vous aussi, je vous souhaite de plus en plus de moments joyeux et en paix… Lire la suite »
Juste merci en fait …
Je le savais, je le sentais, mais le lire noire sur blanc c ce prendre la claque qu’il me fallait… .
Et maintenant on fait quoi ?
Je suis perdue. Personne ou presque ne sait. Et pourtant j ai si mal
…
Bonjour Lise… C’est ça, la claque de réaliser ce qu’on savait déjà… Il m’a suffit d’un rendez-vous avec une thérapeute pour aller mieux, même si ce n’est pas fini… J’ai trouvé une thérapeute qui fait de l’hypnose et de la thérapie sur l’enfant intérieur. J’ai retrouvé l’espoir. Il m’a fallu des années pour accepter que j’avais besoin d’aide extérieure, et faire le premier pas de chercher et contacter quelqu’un. Quand on en arrive là, je ne vois pas quoi d’autre pour parvenir à remonter vraiment (et pas juste encore un de ces « ça va mieux, aujourd’hui je n’ai perdu patience… Lire la suite »
Je comprends tellement cet article, toi la maman qui a posté ça, cette maman c’est moi, c’est arrivé très vite, après les 6 premiers mois, l’allaitement qui devient une obsession car c’est » le mieux » pour mon petit, les nuits inexistantes à cause d’un RGO sévère et la peur qu’il s’étouffe… les petits plats maison car les pots c’est de la merde et les lessives qui n’en finissent pas et puis les premiers pas, la recherche d’un emploi, le temps plein ou rien, la course, les cris, les claques qui se perdent, les mots durs, les regrets et cette… Lire la suite »
Merci pour ton témoignage Anne-Sophie, c’est très émouvant, je te souhaite d’aller mieux rapidement <3
Des bisous à toutes les mamans qui vivent ce burn out maternel. J’ai les boules dans la gorge à lire cet article.
<3
Merci d’en parler! C’est tellement tabou…
J’ai vécu un épisode similaire ce printemps, enceinte de 6 mois. Par chance, j’ai un boulot 4 jours par semaine et mon médecin m’a arrêtée immédiatement et jusqu’à la fin de la grossesse. Je me suis reposée 3 mois et ça va nettement mieux. Oui, même avec un bébé de 2 mois… Cet épisode m’a enseigné l’humilité de reconnaître que, parfois, on n’est pas la meilleure personne pour s’occuper de nos enfants.
C’est ça, ça enseigne l’humilité, et de moins juger les autres parents :-)
J’ai cru comprendre que vous habitiez à l’étranger, mais il doit y avoir une émission similaire dans tous les pays: la télé réalité s’empare du burn out parental avec Super Nanny. Une femme tirée à quatre épingles arrive dans un foyer où Cindy et Jean-Christophe (alias J-C), 44 ans à eux deux, qui habitent dans le Nord, n’arrivent plus à tenir leurs quatre enfants en bas âge. Comédiens ou non, c’est à chaque fois le même schéma, le même message: montrez l’amour, sortez de votre appartement, montrez aux enfants que ce n’est pas eux qui commandent. En cinq jours le… Lire la suite »
Merci Lucie ! « Mouais », comme vous dites, à propos de Super Nanny… Je ne regarde même pas la télé à vrai dire, mais il me reste internet pour m’abrutir de temps en temps ;-)
Bonjour , Merci pour cet article qui nous fédère et nous fait du bien. Un des commentaires m’a notamment touchée et j’aimerais entrer en contact avec cette personne mais naturellement je n’ai que son pseudo , et elle n’a pas lu je pense ma réponse à son commentaire sur cette page . Pourrais-tu s’il te plaît la contacter en lui demandant si elle veut bien que l’on s’écrive? Son pseudo est VACREG. Je n’ai aucune idée de comment fonctionnent les paramètres de confidentialité d’un blog et si tu peux même la contacter , mais si c’est possible ce serait vraiment… Lire la suite »
Merci Angélique, je lui ai transféré ton email :-)
Merci beaucoup!!
est ce qui burn out parental est forcément sur une longue période non stop? je fais l’ief avec mes 3 enfants (8, 4, 2ans – qui plus est, est un babi…), ns sommes expats sans personne sur qui compter pr prendre le relais, mon mari travaille énormément… en fait, je réponds à ts les critères décrits.. mais pas forcement quotidiennement… j’ai des journées avec et de jrs où ça va globalement bien mieux..
courage en tt cas pour passer ce cap et retrouver l’équilibre familial dont tu as besoin pour t’épanouir et faire tourner tte ta petite famille..
Je ne sais pas, honnêtement, pendant longtemps je me suis dit « ça va c’est pas tous les jours », et ce n’était pas tous les jours, et bien sûr toutes les mères connaissent des hauts et des bas plus bas que bas. Pour moi, un jour, j’ai réalisé que c’était devenu tous les jours, que ça trainait depuis quelques semaines, tous les jours, tous les matins difficiles et tous les soirs explosion…
Aujourd’hui, ça va mieux, et même s’il y a toujours des moments difficiles bien sûr, ça n’a plus rien à voir.
Que c’est dur de lire ces commentaires de mamans !! Je suis jeune maman moi-même et tout comme toi j’ai l’impression que je sens quelque chose venir depuis la naissance de ma fille. Pour m’aider dans ma recherche d’éducation bienveillante je lis des blogs comme celui -ci et d’autres aussi, et cet article m’a donné envie de vous partager un article d’un autre blog de maman sur l’éducation CTFD (calm the fuck down) que j’ai trouvé inspirant =)
http://www.lumai.ch/la-methode-deducation-ctfd/
Bon courage à toutes !!
Merci Manon, pour ton commentaire et pour le partage ! Super drôle cette méthode, et très efficace je confirme j’ai testé :-D
Bonjour et merci à toutes pour ce moment de partage. J’en suis là aussi, et je n’arrive plus à me dire que « une fois qu’elle fera ses nuits ça ira mieux », « il faut attendre qu’elles poussent un peu et ça ira mieux », « si j’avais plus d’aide ça irait mieux », « un petit coup de reins et j’aurai atteint la vitesse de croisière », « je ne vais plus jamais perdre patience, je vais y arriver pour mes petites, plus jamais jamais », et la vitamine D et le magnesium et l’Omega 3 et ainsi de suite. Le grand moment de vérité est devant moi.… Lire la suite »
Je prends tout, chaque jour, vitD, magnésium, omega3, fer, vitamines B… ;-) Et depuis que j’ai rajouté le chocolat à la liste, ça va beaucoup mieux :-o
Dans tous les cas, les « ça ira mieux », et les « plus jamais », à part nous enfoncer encore un peu dans la culpabilité, c’est rarement utile… Comment est-ce que ça va pour vous, aujourd’hui ?
Juste un petit mot pour vous envoyer des bises et des encouragements!
Merci :-) J’en suis sortie <3 Je ne sais pas trop comment, d'ailleurs... Peut-être qu'à partir du moment où on met des mots et où on met en place des choses pour aller mieux, lentement mais sûrement, on remonte la pente. Jamais simple, ni acquis... J'en reparlerai dans un article, un de ces jours, je pense :-)
Merci
J’ai connu ça, pour mon 1er.
Et là je me sens de nouveau glisser doucement. Pour le moment y’a encore des petits « demain ça ira mieux ».
C’est la 1ere fois que je viens sur ton blog, on ne se connait pas. Mais… Chaudoudoux.
Merci ! Je reviens répondre à ton commentaire quelques mois plus tard… J’espère que ça va <3
Pfff quelle claque et bcp de larmes! Je ne sais même pas par où commencer… Je suis fatiguée depuis la naissance de ma fille en même temps j’ai commencé ma vie de maman avec 5 nuits blanches et peut être 2 ou 3 micro sieste pendant le séjour à la mater au compteur. Un papa absolument pas investit, une vacherie de neuronite vestibulaire quelques mois plus tard qui m’a mis ko pendant 4mois ( destruction totale d’un nerf au niveau de l’oreille interne bref on tangue comme sur un bateau en pleine tempête) et je gère mon rôle de maman… Lire la suite »
Merci pour votre commentaire et pour toute cette authenticité ! C’est super difficile ce qui vous est arrivé, déjà c’est important que vous le voyiez en face, vous avez eu un début de maternité super dur !! C’est dur pour toutes les mamans, mais là, je ne peux qu’imaginer à quel point tout ça a dû être violent, voire traumatisant, pour vous. Et je voulais aussi vous féliciter d’avoir quitté le papa, car je sais comme ce n’est pas facile d’être mmaman solo. Nan mais vraiment j’espère que vous vous envoyez des fleurs de temps en temps :-) Sortir du… Lire la suite »
Quelle situation Leni, je vous envoie toute la compassion et la bienveillance dont je suis capable. C’est dur pour votre fille, c’est dur pour vous, ça vous a déjà demandé tellement de partir, de prendre cette décision… Et vous avez peut-être la sensation de continuer à en baver… Des émotions si fortes en si peu de temps, vous savez, ça fatigue aussi… Et puis j’ai l’impression quelque part c’est la culpabilité de l’avoir laissée seule avec son « père » qui remonte à chaque fois que votre petite hurle. Peut-être que changer de point de vue sur les colères de votre petite… Lire la suite »
Bonjour Leni cela m’emeut de vous lire…ma fille est nee debut octobre et je suis en train de me separer de son pere et ce n’est pas facile, meme si pas de cas de mauvais traitements dans mon cas. J’ai particulierement mauvaise conscience suite aux hurlements que ma petite a du endurer. Je vous comprends lorsque vous dites que vous etiez deja mere celibataire avant la separation…et je vous envoie comme Serely toute ma compassion et ma bienveillance. Je pense, comme elle, que la petite s’es peut-etre appropriee votre colere et votre culpabilite, ce qu’elle exprimerait par ses cris. Si… Lire la suite »
Un câlin pour vous aussi Muriel avec des choubidoux de chaleur humaine.
Merci Muriel pour ton témoignage et ton soutien !
Merci pour vos témoignages.
Ne restons pas seules. Ce blog est la preuve que beaucoup de points nous rassemblent.
Comment nous entraider dans des moments où justement on se referme? Leni tu es une maman qui gère au mieux mais tu n as pas de cape rouge…donnes des nouvelles. Je vous envoie plein d ondes ositives et de la bienveillance
J’arrive 2 mois et demi plus tard et je ne suis pas maman, du coup je ne sais pas si ça vaudra grand-chose, mais à toutes les personnes concernées qui pourraient lire ce message : je vous souhaite bon courage. Je ne peux rien faire de plus, malheureusement, même si vous vouliez des conseils je ne serais pas la mieux placée pour vous en donner. Mais je vous souhaite bon courage.
Merci Julie, ça vaut toujours quelque chose lorsqu’on se sent entendue et écoutée :-)
Ouf ! Cet article et tous vos commentaires m’ont mis les larmes aux yeux… maman de 3 enfants de moins de 6 ans, les élevant quasi seule (papa ansét de 7h30 à 20h voire plus…) je me pose parfois la question du burn-out. Je vois que si j’y pense c’est déjà un bon pas, mais ça ne résoudra pas l’impatience et l’agacement que je peux avoir parfois quand mes grandes me sollicitent, que bébé pleure et que j’ai juste envie d’une sieste (pas encore passé le cap de tout quitter, j’espère ne jamais en arriver là …) L’avantage que j’ai,… Lire la suite »
Merci pour ton commentaire ! Je pense qu’il est humainement quasi-impossible de ne pas s’agacer quand on n’a pas assez de soutien et de sommeil, et que nous ne sommes pas faites pour vivre isolées entre 4 murs seules avec des enfants la plupart du temps… N’importe qui deviendrait impatient de temps à autre ! Et ce n’est pas forcément un burn-out… Je pense que le burn-out vient dans l’intensité, et la sensation de ne vraiment plus être capable de s’en sortir, de gérer le quotidien.. Ah, mais je vous rassure, je n’ai aucun scrupule à ne pas laver mes… Lire la suite »
Bonsoir, whaou incroyable on dirait que ce sont mes paroles écrites dans cet article!
Ça fait du bien de ne pas se savoir seule, je me sent tellement coupable ces jours ci, coupable d’être une mauvaise mère alors que je vois les autres autour de moi qui y arrive sans pleurer comme moi…
Merci pour ce blog super sympa :-)
Ne jamais s’imaginer que c’est plus facile pour les autres ;-) A l’époque où j’ai écrit cet article, je ne crois pas me souvenir que d’autres personnes que mes enfants et mon mari ne m’aient vu pleurer… Et c’est ce qu’il ne faut a priori pas faire, se cacher pour pleurer, par honte, par culpabilité… Bon courage <3
Merci. Ces mots auraient pu être écrits par moi. Depuis la lecture de votre article je me sens plus légère et comprise. Cela va vraiment m’aider pour la suite. Je ne me sens plus honteuse.
Merci, je suis vraiment heureuse si mon article a pu vous aider <3 La honte et la culpabilité sont terribles et n'aident pas à aller de l'avant... Bon courage !
Merci pour cet article. Je suis tombée sur vitre blog pendant une de mes nombreuses nuits sans sommeil. Je suis épuisée et l’insomnie m’épuise encore davantage. Mes journées ne sont plus que cris et culpabilité. Je ne ressens presque plus de lien affectif avec mes enfants. Mon fils a 4 ans et n’est jamais fatigué. Il refuse de s’endormir seul dans sa chambre et ce soir j’en ai eu marre, j’avais dit au papa « stop » maintenant les enfants DOIVENT dormir dans leur lit parce que j’en ai assez de ne jamais dormir, de toujours devoir consoler, être douce, me lever… Lire la suite »
Oooh, comme je comprends, je sais, je connais. Je vous promets que ça va aller mieux, mais pour l’instant, c’est impossible à voir. Si on vous a dit de prendre des antidépresseurs, c’est que vous êtes déjà suivi par un thérapeute ?? Cette souffrance là, elle est trop difficile à surmonter seule, mais vous n’êtes pas seule.
<3 <3 <3
Je vous envoie de gros gros câlins virtuels !
Oh punaise de purée de petits pois… j’ai demandé à l’univers il y a une semaine (je crois?) une réponse à mon agressivité +++ envers mon mari et mes fils (3 ans et 10 mois)… et je tombe sur tes articles comme beaucoup ça fait des semaines que ça dure… je ne me reconnais plus… je suis super blessante, méchante. Après je culpabilise (haha)… j’ai bien vu que je ne prenais pas assez de temps pour moi donc j’ai mis en place des soirées copines… j’ai imposé au papa de s’occuper des couchers de temps en temps… il n’a pas… Lire la suite »
<3 <3 <3 Non effectivement, vous n'êtes pas seules, et parfois l'aide extérieure est tellement salvatrice; Je crois que la prise de conscience, c'est encore l'étape la plus importante :-) Olala, et oui, cet effet miroir avec les petits... Nos petits choupinous avec lesquels on n'arrive plus à avoir aucune patience... :-(
Je t'envoie plein de belles ondes de remontage de pente !
C’est exactement ce que je vis. Et Malheureusement, c’est difficile d’en parler car là où je vis, cela est considérer comme une faiblesse. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé de solution ou de motivation pour m’en sortir. Je me sens juste fatiguée et lasse. j’aime ma fille mais parfois je me sens mieux au travail que chez moi ( j’ai honte de le dire et je me sens coupable ). Je me dis que ça ira mieux demain. Bref, merci pour votre article. Je me sens moins seule et ça me donne de l’espoir.
Bonjour Diana, oui c’est considéré comme une faiblesse très souvent, et je sais que selon notre famille et notre culture, ce poids peut être encore plus lourd. Il n’y a aucune honte à vous sentir mieux au travail que chez vous, ça n’a aucune incidence sur votre amour pour votre fille, vous avez juste vos limites comme tout le monde. Déjà, savoir qu’on n’est pas la seule à traverser ça enlève une dose de culpabilité. J’espère que vous allez mieux depuis votre commentaire, et que vous avez trouvé du soutien autour de vous, ou d’une manière ou d’une autre. Je… Lire la suite »
Bonjour
J’ai 2 enfants.
J’ai toujours plus ou moin fonctionné à la culpabilité…
L’allaitement de mes jumeaux, loin de mes proches et sans aide extérieure m’a enfermé à la maison…
Le fait de me dire que ça n’était que passager et que ces 2 petits anges n’avaient pas choisis d’exister et encore moins dans quelle famille… m’a aidé à me surpasser.
Dépassé 6 mois l’allaitement à la demande, je n’en pouvais plus…
Là les émotions montent…
J’écrirai la suite demain peut-être
Bref il y a eu des hauts et des bas, aujourd’hui mes enfants ont 3 ans et demi et je les allaite encore partiellement et en vous lisant, il me semble que j’ai fait 2 passages de burn out.
Le souci, c’est peut-être parce que je n’ai pas complètement choisi de les allaiter aussi longtemps.je me suis trop oublié alors que l’on prend mieux soin des autres, quand on prend soin de soi.
Bonjour Christelle ! Merci pour votre témoignage <3 Fonctionner à la culpabilité, je connais bien, et ce n'est pas facile à lâcher comme fonctionnement (en tout cas je n'y suis pas encore tout à fait, mais j'apprends). Pas complètement choisi de les allaiter aussi longtemps ? J'ai allaité mon premier 2ans et le deuxième presque 3ans, et j'ai culpabilisé à chaque fois que j'ai arrêté (tiens donc, jamais assez maternellement parfaite?), mais mon corps avait parlé pour moi : c'est devenu insupportable physiquement au niveau de mes sensations. J'avais écrit un article sur le sujet juste avant de sevrer mon… Lire la suite »
Bonjour Maman très spirituelle ! Oui, c’est justement en cherchent à sevrer mes petits que j’ai découvert vôtre blogue. Depuis quelques semaines, je ressens en effet cette sensation… Des petits piques de déterminations, m’aident à être plus cohérente et mettre en place les situations du sevrage (au début ça n’était pas vraiment très cohérent ) En effet ce sont des éponges … il m’en manque encore un peu pour finaliser et en même temps j’ai peur de trop les brusquer. Déjà, pour commencer, j’essai d’être plus a l’écoute de mes sensations et j’essai de faire un compromis entre leurs besoins… Lire la suite »
Bonjour! Se poser en victime ne fait peut-être pas avancer, mais mettre en lumière des mécanismes plus ou moins inconscients autour de tout ça aide très certainement, je pense :-) Oui, s’écouter, écouter ses besoins, exprimer ses limites et apprendre à les respecter soi-même et à les faire respecter… Mais bien sûr, ça demande de savoir s’écouter, et on n’a pas tous les mêmes ressources de base pour ça. Mais ça s’apprend :-) Je ne suis plus trop à l’aise avec le fait de dire que les enfants sont des éponges. Déjà, tous les enfants sont différents, et ils n’ont… Lire la suite »
Mais comment est ce possible. Parler si bien de ce que je vis Sans me connaitre.
Et oui j’en suis a la phase où zut j’en peux plus. Il est 10h 39 je suis dans mon lit. La vaisselle du petit dej est pas faite, j’ai envie de faire pipi mais j’ai pas le courage. Ma grande est à l’école la petite a la sieste. du coup je cherche dans tous les coins de la toile ou j’en suis.
Bah j’en suis la . J’en ai conscience mais quoi faire maintenant.
Merci pour ces mots, je me sens moins seule.
C’est possible parce que je sais très bien, et qu’on est très très loin d’être les seules à savoir… J’espère que la remontée de la pente s’est amorçée depuis votre commentaire. Juste la prise de conscience, parfois, c’est ce qui était nécessaire. Et parfois il y a besoin de creuser encore plus, de se faire aider… Courage <3
J’ai lu votre article et, j’ai pleuré. Je ne suis pas certaine d’en être au burn out mais je suis sur la pe’te Descendante ça c’est certain. J’ai allaité, porte, accueilli les émotions de ma grande. Et depuis l’arrivee De notre dernière, ces accès de colère le sont devenus insupportables. Je lui hurle dessus et je m’excuse ensuite. Je culpabilise car je sais qu’elle est sensible. Qu’elle n’a pas ses repères et que je suis la source de son mal être. Je n’ai pas dormi plus de 3h d’affilee Depuis 4 mois. ma grande se réveille 2 à 3 fois… Lire la suite »
Merci pour votre témoignage <3 J'espère que vous avez doucement mais sûrement commencé à remonter la pente depuis. Avec le recul, pour moi, tout a vraiment commencé à l'arrivée du deuxième, la fatigue qui s'accumule et ne se rattrape pas, mon désarroi total face à l'impossibilité de continuer à répondre à TOUS leurs besoins émotionnels, en plus du rejet que je me suis mise à ressentir pour le grand parce que j'avais un tout petit à protéger de lui, et l'immense culpabilité allant avec... Si j'avais su, je pense que j'aurais attendu, pris le temps de me reposer et de… Lire la suite »
J’ai vécu ce burn-out parentale pendans 10 ans… Et ce n’est qu’a la fin de l’Année 2018 que j’ai finalement accepté le fait que je n’allais pas bien. En fait comme vous l’avez si bien écrit, « on ne se reconnait plus ». Combien de fois je me suis demandé: »Mais qu’est devenue cette femme qui était jadis si joviale, qui regardait le monde avec ses lunettes roses et ne manquait jamais à l’appel des autres??? » Je m’ennuyais de l’enfant heureuse que j’avais été, de l’adolescente confiante qui ne se laissé influencer par personne, de la jeune adulte pleine d’amies. J’ai trois enfants… Lire la suite »
Waou, merci beaucoup pour votre magnifique témoignage !!! <3 <3 <3
"J’avais cédé mon bonheur à ma famille et leur avait laissé la responsabilité de s’en occuper."... C'est tellement ça, en ne nous écoutant plus, on rend inconsciemment ceux que l'on aime le plus responsables de notre bonheur, mais ça ne pourra jamais fonctionner, l'amour commence par celui que l'on se porte à soi-même !
Et quel cheminement que la maternité pour s'en rappeler...
De tout coeur avec vous, je fais le grand huit en ce moment aussi… A tel point que je me plonge dans l’organisation d’un salon lol et la créativité, il est 1 h du mat et je m’accorde du temps à moi sur mon temps de sommeil, même si ma thyroïde voudrait dormir….. Et la bonne blague c’est que je suis assistante maternelle avec une des familles que je dois cadrer pour le respect de ma vie privée… Je suis Karine je vous,suis sur Facebook… Bisous…
Plonger dans d’autres activités créatives, pros ou persos, même si elles sont intenses niveau investissement, pour moi c’est plus qu’important, c’est une question de survie mentale <3 Merci pour votre commentaire. Bon courage, bises <3
Merci pour ce beau post… Vous dites réellement ce que je ressens mais que je n’arrive pas à exprimer en plus de mon boulot d’instit qui me dégoûte au plus haut point en ce moment !!! Personne n’est parfait mais en ce moment, je les accumule :/ Je pense faire lire cet article à mon compagnon, peut-être me comprendra-t-il mieux??? Donc je vous redis merci et courage…
Merci ! J’espère que ça va mieux depuis, le plus dur est de sortir de l’isolement, mais une fois que les mots sont mis, et les bonnes personnes avec qui en parler trouvées, le retour de la joie n’est plus très loin. Bon courage <3
Merci pour cet article je vis la meme chose
Bon courage ! J’espère que ça va <3 <3
En plein dedans, combiné à une dépression, et ça dure depuis… boh… jsais pas, 2 ans peut être. Lente descente aux enfers. Résultat : même les anti dépresseurs font rien, quelques heures de repos par ci par là ne font rien, mon corps me lâche, j’ai der vertiges sans cesse. Mère « célibataire » (vivant seule avec les enfants quoi, l’amoureux ne vit pas avec moi), je ne sais plus rien gérer. Les factures, je ne les ouvre même plus, le courrier s’entasse, mon compte en banque est cata. Seule réelle bouffée d’oxygène prévue : je me casse 2 mois en Islande,… Lire la suite »
Il y a un livre que j’aime énormément. « il est temps de rallumer les étoiles » de Virginie Grimaldi. Je serai ravie de vous le prêter. Pour tout le reste accrochez vous, rien n’est fixé dans une vie et surtout pas nos situations. Et régalez vous en Islande !!!
J’espère que ça va bien depuis votre commentaire <3 <3 <3 L'Islande... 2 mois... vous me faites rêver !! Bon courage ! Personne ne vous jugera, ou alors tant pis :-)
<3 <3 <3 waw, c'est tout moi! Mes pauses à moi, c'est la guindaille! guindaille revisitée, sans alcool car ma conscience me rappelle que j'ai des mômes… Mais je retourne en nostalgie, je revis mes soirées de quand je n'avais pas d'enfant. Après une soirée, j'ai besoin d'une semaine pour m'en remettre tellement je suis épuisée, mais sur le coup, ça me fait tellement sentir vivante… Ca ne change rien du tout à ma difficulté dans ma vie de tous les jours avec ma petite famille que j'aime tant… Mais… Merci pour cet article, je me sens moins seule! Reste… Lire la suite »
Aaaa, mais je réalise que je n’ai même plus envie de faire la fête ! :-D
Mon kiff ultime, c’est juste la grasse matinée du week-end… Je crois que je suis vieille avant l’heure…
Je sort d’un an se depression post partum, je vois du mieux, je suis suivie, mais j’ai mis vraiment tres trop longtemps a oser en parler. Maintenant, c’est des hauts et des bas, encore des horribles moments de rage intense contre tt le monde. J’espere qu’a un moment j’arrivai a m’en sortir completement
Oui, on s’en sort complètement. Les moments de rage, peut-être qu’ils réapparaissent, mais on apprend à ne plus s’y laisser couler. Mais l’état latent et douloureux de dépression, où rien ne va jamais, on s’en sort :-)
Et je pleure, punaise je suis vraiment une mère pourrie… Pourtant je les aimes, enfin au moins une, le grand c’est dur, il a 10 ans c’est la pré adolescence… Je crois que le cancer de ma dernière (2 ans) m’a achevé. Je dors peu, je souffle et souffre de mon rôle de mère , le premier qui me dit : »elle s’en est sortie, profite de tes enfants » je le fracasse à coup de bibs. Et puis (encore trop tard mais seul moment de repris) j’ouvre Facebook et je tombe sur un lien vers votre blog…. J’aime mes enfants, je… Lire la suite »
<3 <3 <3
J'espère que depuis votre commentaire, la situation s'est apaisée ! C'est si difficile quand on n'arrive même plus à s'accrocher à notre amour pour eux. Mais l'amour pour nos enfants, ça n'empêche pas les frustrations, la fatigue, les besoins non comblés qui s'accumulent rapidement si on n'y fait pas attention...
Mettre des mots, la première étape <3
Je viens de lire ton article et tout d’un coup tout s’éclaire…Je ne suis pas un monstre j’aime mes enfants plus que tout mais là en ce moment je ne peux juste plus….plus d’énergie, plus d’envie, plus de patience …juste un grand vide et une culpabilité qui prend toute la place ! J’ai aussi décidé de me faire aider et j’espère vite passer de l’autre côté à nouveau….merci de ton article et de ton témoignage ! Je rigole aussi énormément de toutes tes autres vidéos pleines d’humour !!
Je réponds plus de 2 mois plus tard, j’espère que tu vas bien, que tu as retrouvé de l’énergie et une bonne dose de joie. Bien sûr que non tu n’es pas un monstre <3
Put* MERCI j’étais dans l’étape où cherche sur internet. Punaise. Je suis là. En fait je prend tout ce que tu as écris, tout tout tout. Je m’étais jamais posé pour me dire que j’avais peut être un souci avec… Être maman. Et bah si. Put * merci!